CIRCUIT AIN ASSERDOUNE

Salah Philippe
 A chaque arrivée de la pluie, et malgré  l’aménagement récent de la voirie et du bitumage de la voie qui mène à la source Ain Asserdoune. Les travaux présentent une défaillance et les eaux se trouvent accumulées dans un endroit précis qu’un technicien a nommer de point noir sur la route. A chaque passage de voiture, il s’en va un rideau d’eau qui ne manque pas de décevoir les piétons éclaboussés. En attendant qu’une solution soit trouvée au point noir laissant les usagers échanger quelques politesses

ACTES DE VANDALISME

Il est vrai qu’actuellement une grande partie de la population a pris conscience que la pratique de l’exercice physique et en particulier la marche, était le grand remède face aux maux du siècle à savoir l’obésité et la sédentarité. Nous avons la chance de bénéficier des atouts d’une ville avec une position géographique en piémont de montagne et où des tentatives de parcours sont réalisées.

Il est regrettable de constater les actes de vandalisme portés aux biens publics. Une grande partie des poubelles à papiers installées tout le long des artères de la ville sont détruites, arrachées ou détériorés à jamais. Les bancs de granit rouge, pourtant si lourds sont en permanence renversés et quelques petits malins se trouvent du plaisir à les brisés avec une rage viscérale.

D’autres se sont pris au garde fou en métal qui longe la rampe de béton. Des pièces entières de ferronnerie décorative sont arrachées et emportées pour être exploitées ou vendues dans des marchés de recel. Au secours !!

ANIMATION AUTOMNALE

Ain Asserdoune s’est parée de ses plus beaux habits d’automne pourtant nous sommes en plein hiver, du site émane une dominance de couleur ocre jaune qui semble comme par magie embraser les lieux. C’est une période de vacances scolaires et le site accueil beaucoup de jeunes visiteurs venus de toute la région et de bien d’autres. Faute d’animation à la hauteur du site, chacun s’y met à sa manière pour gagner sa pitance, pour la photo souvenir, le préteur d’étandars, du pays ou du club barça. Un dresseur qui tient au bout d’une laisse, le dernier singe macaque de l’ Atlas. Pour d’autres curieux, une rangée d’étals offre à qui veut, une panoplie d’objet d’un artisanat made in  hong kong, et bien sûr l’éternelle barbe à papa et le pop corn tout juste soufflé dans son petit récipient de chauffe, savamment présenté et décoré à bord d’une petite charrette. Il y a de la joie et c’est l’essence même de la vie.